Musique en Sessad

 

En ces temps de confinement où nous rédigeons actuellement ce blog, nous prenons conscience que les interactions sociales sont indispensables pour le type d’action musicale que nous avons mené : faire de la musique avec des jeunes atteints du syndrome d’Asperger. En effet, ados, éducateurs et nous-même avons fait les activités en même temps : ainsi l’objectif n’était pas de faire “bien” l’activité, mais plutôt de parvenir à jouer les uns avec les autres. Comment aurions-nous pu mener cette action sans vivre avec eux la musique physiquement ? L’enjeu n’était pas tant le rapport entre l’individu et son instrument, mais davantage le rapport entre les individus entre eux avec des instruments. Pour nous, l’action perd son sens sans contact humain “physique”. 

Ainsi, parler de l’importance des échanges dans le cadre d’une action de médiation culturelle nous semble primordial, d’autant plus que nous avons travaillé avec les jeunes du Sessad Marie-Curie / Fondation OVE, atteints d’autisme. C’est sous ce spectre des relations sociales que nous avons choisi de vous raconter notre action de médiation culturelle.

C’est ensemble que nous allons créer un concert.

Voici son histoire. Il était une fois trois petits étudiants, Loana, Bastien et Stéphane…
 

Les rencontres

Mickaël, Julien, Hugo, Maïté, Léa, Tibalt et Birdy arrivent au 14 rue Palais Grillet à Lyon. Nous sommes le 18 juillet 2019, c’est notre première rencontre, au CeFeDEM AuRA. Lucie et Laurent, leurs éducateurs, les accompagnent, Zoé nous rejoindra dans l’après-midi. Nous leur proposons une petite visite des locaux suivie d’une présentation de chacun d’entre nous. 

Eux viennent du Sessad Marie Curie de Villeurbanne, la structure qui les accompagne pour les aider à faire face à leur situation de handicap : ils sont diagnostiqués "autistes", plus précisément atteints du syndrome d’Asperger. Notre rencontre n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt d’un cheminement étonnant. 

Allez, prenons 2 minutes pour vous raconter : tous les trois nous voulions mener notre action avec un public en situation de handicap (on en parle ici (tag) si vous êtes curieux). Afin de trouver un établissement accueillant notre projet, nous avons sollicité l'aide d'Alice ROUFFINEAU, chargée des interactions culturelles au Périscope, que Loana avait pu rencontrer lors d'un "dispositif d'immersion" du CeFeDEM. Elle nous a alors mis en contact avec Julia LEMERY, chargée de mission Culture à la fondation OVE. C'est elle qui par la suite a pris le relais de notre projet, et qui l'a proposé aux différents établissements de la fondation. C'est ainsi que l'éducatrice spécialisée Zoé LAISMAN du Sessad Marie-Curie a manifesté son intérêt pour notre action, et nous a proposé une rencontre accompagnée de Julia. C'est donc par l'intermédiaire de Julia et Alice, que nous remercions chaleureusement, que nous avons pu être mis en relation avec le SESSAD Marie Curie.    

Nous échangeons sur leurs expériences et goûts musicaux, puis nous nous présentons en musique afin d'introduire nos instruments respectifs :

  • au basson : comment on le monte, comment on en joue ? Interprétation de quelques morceaux connus, comme L’Apprenti Sorcier de Dukas.
  • au piano : explication du mécanisme (production du son par les cordes frappées, fonctionnement des pédales...), puis démonstration de la sonorité de l'instrument avec deux morceaux : un Nocturne de Chopin et des extraits de Casse-Noisette de Tchaïkovski.
  • à l’épinette : mêmes questions, ici avec les cordes pincées. Un prélude et fugue de Bach est interprété.
  • à la guitare : comment c’est fabriqué ? Interprétation de morceaux issus de quatre esthétiques différentes. Ils ont préféré le morceau rock (Smoke on the Water de Deep Purple).

Arrive désormais le moment tant attendu : l’expérimentation des instruments. Certes la concentration n’est pas au maximum et l’excitation grandissante, surtout à l’annonce du programme de l’après-midi : nous allons nous essayer au soundpainting ! A noter qu’ils ne savent pas de quoi il s’agit et que nous ne leur avons pas expliqué… il faut croire que le nom est évocateur d’un truc vraiment cool.

Après un pique-nique d’intérieur à la cafet’ du CeFeDEM, où un air de vacances régnait déjà et où chacun se plaisait à raconte où il partira pendant l’été, vient le temps du fameux atelier Soundpainting. Nous sommes disposés en arc de cercle, le soundpainter face aux instrumentistes du moment. Chacun veut essayer tous les instruments présents et se les échangent sans cesse, telles des chaises musicales. Nous souhaitons leur permettre de s’exprimer à travers le soundpainting puisqu’il s’agit d’une des difficultées pour les personnes atteintes d’autismes. Ca rit, ça joue de la musique dans une atmosphère détendue en cette chaude journée d’été. On remarque même que les éducateurs et les ados, tous très investis, s’amusent à “se tirer la bourre entre eux” (avec modération !).

Après un temps de discussion pour finir la journée, chacun rentre chez soi ravi de cette première rencontre musicale.

 

Affiche créée par le Sessad affichée dans leurs locaux permettant l'inscription des jeunes

Affiche du Sessad permettant l'inscription des jeunes
(Copyright © SESSAD Marie Curie)

panneau photos de la première rencontre au cefedem fait par le Sessad

Panneau photos de la première rencontre au cefedem fait par le Sessad
(Copyright © SESSAD Marie Curie)

 
Nous sommes le 21 septembre 2019, le soleil brille, la France s’apprête à battre l’Argentine en ouverture de la coupe du monde de rugby. Stéphane a oublié son sac dans le train, il ne lui reste que son sax. Loana arrive en bus, avec son piano...

Cette fois-ci, c’est nous qui nous rendons au SESSAD Marie-Curie de Villeurbanne : nous allons faire un concert blind test ! Tous les jeunes et leurs familles sont là pour découvrir les projets proposés par la structure tout au long de cette année scolaire. Et pour les inciter à venir jouer de la musique avec nous, nous leur avons préparé un petit concert blind test avec des musiques qu’ils avaient préalablement choisies.
 

Back in Black de ACDC

Il est où le bonheur de Christophe Maé      

Je suis un homme de Zazie

Nothing else matter de Metallica
 

Emmenez-moi de Charles Aznavour

Sugar de Maroon5

Your song d’Elton John

Zombie des Cramberies

 

Oui je l’adore de Pauline Esther

La forme du Blind-test nous permet de créer un moment totalement interactif : à la fin de chaque morceau, nous donnons la parole au public, petits et grands, pour qu’ils tentent de découvrir l’artiste et le titre de la chanson. Facile dites-vous ? Peut-être devrions-nous préciser que nous avons une instrumentation particulière, à savoir guitare classique, piano et saxophone, et que nous nous amusons à modifier certains styles musicaux (Sugar en Bossa-Nova ça vous parle ?).

Si tout est joué instrumentalement, nous nous sommes permis un petit final chanté :
 

 

Les dispositifs

Ateliers et répétitions les 21/22 octobre 2019 et 24/25 février 2020

Pour nous, l’un des premiers enjeux a été d’inventer des dispositifs permettant à tous de faire de la musique, sans prérequis, et donnant lieu à une représentation finale publique, à l’Olympia (ou pas). Ayant la volonté que chacun puisse s’exprimer à sa manière, nous avons proposé des activités mettant en jeu différentes compétences et aspects musicaux (rythme, coordination, créativité, écoute, maîtrise de soi). 

Voici les différents ateliers que nous avons proposé :

Soundpainting, Cup Song, écriture de chanson, ensemble de percussion, MAO ainsi qu'une séance d'observation.

Cette diversité d’activités, sur des temps réduits, a aussi permis de favoriser la concentration. Zoé nous a expliqué, lors de nos rencontres préparatoires, que dès qu’une activité se prolonge trop longtemps, les jeunes peuvent avoir une perte d’attention. En se basant sur nos compétences respectives ou communes, nous avons donc pu anticiper en proposant un maximum d’ateliers. La gestion de la concentration et le manque d’autonomie se sont révélés être des enjeux importants de notre travail auprès de ce public.

Nous avons également veillé à être réactifs aux propositions et désirs de chacun. Ainsi, lors de la représentation finale, ceux qui le désiraient ont pu interpréter un morceau de leur choix, et Margaux nous a accompagnés sur le Cup Song en chantant. Le choix de l’atelier chanson (écriture) est également né des circonstances vécues, à savoir “le succès interplanétaire” rencontré lors du dispositif Blind Test avec les familles.

 

Descriptif des dispositifs

Soundpainting : Bastien apprend aux enfants ainsi qu'aux éducateurs ce langage gestuel de direction, permettant la composition collective instantanée. C’est comme la langue des signes, sauf qu’elle permet de créer de la musique : un geste crée un son ! Elle a l'avantage de permettre rapidement les différents musiciens d'intéragir entre eux. Enfants et éducateurs, tout le monde au même régime. Ils apprennent une vingtaine de gestes de base qui leur permettent d'apprivoiser à la fois l'instrument et le langage gestuel de direction. Une fois cela compris, ils peuvent diriger à leur tour et s'essayer aux différents instruments (batterie électronique, congas, bongos, percussions en tout genre, piano, Moog, tablier de piano, guitare électrique).

Atelier Soundpainting dirigé par Antoine

Atelier Soundpainting dirigé par Antoine
(Copyright © Bastien Mouly)

 

Cup Song : l'objectif de cet atelier est de proposer aux enfants une autre façon de faire de la musique, en utilisant des objets du quotidien. Loana leur apprend donc la "cup song", extraite du film "Pitch Perfect". Il s'agit d'un rythme qui est produit par à un enchaînement de gestes avec des gobelets. Lors de la démonstration, le défi leur apparaît de taille, mais étant déterminé à y parvenir, tout le monde se montre très impliqué. Certains se sont même entraînés chez eux avant les rencontres de février. Cet atelier leur a donc permis de poursuivre la musique en dehors du cadre de notre action. Bastien les accompagne à la guitare, Stéphane et Antoine sont au piano, et Margaux, telle Maria Carey pendant les fêtes de Noël, chante le refrain ! La dernière étape est la mise en scène avec la définition des entrées successives et la création d'une introduction.
 

Tout le monde est attablé pour le CupSong

Des gobelets qui tapent et des mains qui claquent... c'est le Cup Song !
(Copyright © SESSAD Marie Curie)

 

Ecriture de chanson : à la suite de notre concert/blind-test au succès intergalactique et notre reprise de "Oui j'l'adore" de Pauline Ester avec des paroles dédiées au SESSAD Marie-Curie, chacun écrit un couplet, sur le thème de son choix. L'occasion pour tout le monde de laisser libre cours à son imagination débordante ! Voici la chanson créée :
 

Les colis
N'arrivent jamais assez vite 
Le facteur
Il me fait vraiment trop peur

Les transports
Car tu n'as pas de frais de port 
Les musiciens
Car ils font les choses trop bien

La musique
Pour moi c'est vraiment magique 
Les chansons
On y travaille tous à fond

Sans inspi
Je ne suis pas capable d'écrire
Même si
Tout ce scénario m'inspire

Soundpainting
On fait pas ça au feeling 
Les gobelets
On l'fait pas pour rigoler

La musique
Tous ensemble c'est fantastique 
Les talents
Tous ensemble on devient grand

La raclette
Oui ce que c'est chouette 
Quand j'en mange
C'est un bonheur immense 

La piquez pas
Vous n'en profiterez pas 
Sans fromage
Ce serait vraiment dommage

C'est l'bonheur
Avec nos éducateurs 
C'est la vie
Au sessad Marie-Curie

 
Nous enregistrons ensuite notre interprétation sous le nom de Sessad Marie-Curie la compil' (en vente chez votre marchand de journaux au prix imbattable de 7.50 Francs!) pour que chacun puisse l'avoir. Léa crée même la pochette ! Nous leur proposons également, pour la restitution publique, de chercher comment proposer une attitude festive et décalée. Après de nombreuses hésitations, ils s’emparent totalement de l'idée pour un résultat des plus détonnant ! “Ambiance Rap oklm” !
 

énormément de concentration en atelier d'écriture

Grande concentration pendant l'atelier d'écriture
(Copyright © SESSAD Marie Curie)

 

Ensemble de percussion : Congas - Djembé - Toms VS Caisse claire - Cymbales - Bongos. Nous nous disposons en arc de cercle, avec les sons graves d’un bout et les sons aigus de l’autre. Il ne s’agit pas là d’une battle de boucan, bien que l’idée de voir tout le monde massacrer peaux et métaux est très attrayante, mais de jouer sous forme de questions/réponses, ou antécédents/conséquents, ou sel/poivre… Bref vous avez compris. Donc nous créons des cellules rythmiques ensemble, les propositions vont bon-train, avec parfois des rythmes assez complexes… Comment les retenons-nous ? Simplement en mettant des mots sur les rythmes : "J'ai-me man-ger la racle-tte - Oui ! La ra-clette" ou "la tar-ti-flette". Habile non ? En vue du concert final, nous travaillons sur l’enchainement des différentes cellules, sur leurs “orchestrations”, sur les départs et les arrêts de chacun... Attention, ça va envoyer !    
 

Percussions et colliers à fleurs ! (sans oublier la joie de vivre de Stéphane ! )

Percussions et colliers à fleurs ! (sans oublier la joie de vivre de Stéphane ! )
(Copyright © GAIO)

 

MAO : composition à partir de l'enregistrements de boucles jouées par les enfants et les éducateurs sur l'instrument de leur choix, sur une basse jouée à la guitare par Bastien. Si la plupart des ateliers se déroulent bien et permettent aux jeunes de s’impliquer, la composition MAO a en revanche mis en avant notre besoin de se sentir légitime à proposer une activité. Nous avons donc décidé de ne pas le maintenir. 
 

Tous autour du Moog... c'est quoi ces sons bizarres ?!?

Tous autour du Moog... c'est quoi ces sons bizarres ?!?
(Copyright © SESSAD Marie Curie)

 

Séance d'observation : pour alterner avec ces ateliers nécessitant une forte concentration, nous avons emmenés les enfants assister à une répétition qui avait lieu dans le studio du CeFeDEM. Il s'agissait d'une répétition d'un groupe de rock, pendant laquelle ils ont notamment pu observer comment se construit une composition et rencontrer d’autres musiciens.

Les ateliers se terminent par un moment de discussion, afin que chacun puisse échanger ses impressions, ses difficultés et ses envies pour les prochaines séances.

 

Concert du 25 février au CeFeDEM

C’est le jour J. Nous venons tous habillés de noir et portons des colliers à fleurs, code vestimentaire que nous avons défini la veille. Juste le temps de faire un filage et un dernier bilan : ordre des ateliers, préparation de la place du public et surtout les fameux changements de plateaux. C’est important que nous soyons tous concernés par ces éléments-ci, car ce sont de réels enjeux pour un musicien en concert. La pièce n’est pas très grande, alors nous réfléchissons à comment disposer les différents instruments, à qui devra déplacer tel ou tel élément, à quel moment, et nous répétons aussi ces moments-là. Bon, à priori nous sommes prêts, tout est clair, mais cette organisation nécessitera de rester concentré pendant les 30 minutes de concert… un vrai défi ! 

Le stress monte… Afin de nous détendre, nous organisons un petit atelier de relaxation. Il est important de prendre un temps afin de se recentrer sur nous même, de se calmer, et de prendre tous ensemble une même respiration, de se concentrer et ne pas se dissiper avant le concert.

C’est le moment. Munis de nos peaux et autres cymbales, nous commençons le concert par l’ensemble de percussion. S'enchaînent le soundpainting, la cup song, les interprétations solistes et la chanson. Les changements de plateaux sont fluides, tout se déroule sans accros et tout le monde s’implique à fond. 
 

 tous attablés pour le CupSong

Moment fort du concert : tous attablés pour le CupSong
(Copyright © GAIO)

 

 

Ecoutez ici un extrait du concert :    cup-song.mp3
Le public se lève et vient chanter avec nous lors d’un bis endiablé :    choeur.mp3

Après l’effort, le réconfort : le Sessad nous offre un goûter (sans raclette...). De quoi terminer cette aventure joyeusement, en échangeant avec les familles et les éducatrices.

L’heure du bilan

Cette expérience a été pour nous très enrichissante. Mais avant de développer ce propos, nous devrions peut-être revenir sur ce qui nous a motivé à faire une telle action.

Nous souhaitions mener des ateliers avec des personnes dites "neuro-atypiques". N’ayant aucune expérience en la matière, c’était pour nous l’occasion d’imaginer un dispositif tout en bénéficiant de l’accompagnement du CeFeDEM. Et puis le handicap, ça fait peur. C’est peut-être un peu violent comme phrase, mais c’est une réalité pour nous. “Comment allons-nous pouvoir gérer ces personnes différentes ?” “Ils sont handicapés, mais du coup je fais comment ?” “Et si ça se passe mal ? Ou si je leur fais mal ?”. 
Autant de question en réalité fondée uniquement sur la peur de l’inconnu.

Et pourquoi travailler spécifiquement avec de jeunes autistes ?

Et bien lorsque Julia nous a proposé de travailler avec eux, et en discutant avec Zoé, nous y avons trouvé plusieurs enjeux intéressants, notamment liés à l’aspect social. Le relationnel, la question de notre posture, de la gestion de la concentration puis de la communication ! (Ça a d’ailleurs été assez troublant pour nous, boute-en-train de surcroît, de découvrir qu’ils ne captent pas l’ironie, le second degré, l’implicite...) Et puis nous aimions l’idée de leur permettre de vivre cette expérience, de leur donner l’occasion de se retrouver tous ensemble. Des amitiés se sont même créées !

Aussi, il faut avouer qu’avant de mener notre action nous avions certaines idées-reçues : ”ça leur permettra de sortir de leur situation de handicap pendant quelques instants…”, “La musique est une magnifique thérapie…” Et bien sachez que si nous nous sommes dit cela, ce sont désormais pour nous des inepties. Renions (de veau) ces préjugés. Bref ! Oui c’est une expérience qui les a réunis, mais c’est avant tout une expérience artistique. Au même titre qu’avec n’importe quel public, ce que nous avons a proposé, c’est une expérience musicale. Nous avons fait, tous ensemble, eux, nous, les éducateurs, chacun avec nos dispositions physiques et mentales personnelles, un travail de musicien, en recherche, en répétition et en concert.

Revenons quelques instants sur la question de la posture. Il faut savoir que les jeunes du Sessad Marie-Curie n’ont pas l’occasion d’être ensemble. Les éducateurs interviennent plutôt de façon individuelle, chez les jeunes, sur rendez-vous. Ce n’était donc pas un groupe existant, avec déjà son propre fonctionnement que nous avions en face de nous. Nous avons eu la chance de rencontrer des éducateurs géniaux avec qui nous avons fonctionné de façon assez naturelle. Ils ont participé aux ateliers comme les jeunes (et comme nous !), avec les mêmes difficultés face à la musique (comme nous... Oui visiblement la Cup Song c’est galère pour un saxophoniste et un guitariste !). Mais ils nous ont guidé sur le rythme de travail à avoir et au besoin, ont “repris leur rôle” lorsque les jeunes éprouvaient des inconforts liés à l’autisme afin de les aider à les surmonter.

Voilà le récit de cette belle rencontre.

Nous remercions Antoine, Mickaël, Mathieu, Léa, Hugo, Maïté, Julien, Birdy, Zoé, Laurent, Lucie et Margaux pour leur participation. Les retours sont positifs, que ce soit de la part des participants ou du public, et nous avons tous passé un très bon moment.
 

 

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