L'ERREUR
L'erreur... faute voire même échec.
Ces trois notions étant intrinsèquement liées inconsciemment.
On parle parfois de faute au lieu d'erreur et d'erreur au lieu d'échec.
Parfois les trois s'enchaînant, parfois l'une causant la suivante.
Définitions de l'erreur
Errare humanum est
Le Larousse nous dit que l'erreur est l'acte de se tromper, d'adopter ou d'exposer une opinion non-conforme à la vérité, de tenir pour vrai ce qui est faux. « Erreur » vient du verbe latin « Errare » qui signifie « Errer ». Celui qui commet une erreur n'arrive pas à destination, à la vérité, il ne se situe plus sur le chemin qui y mène, il erre...
CNRTL https://www.cnrtl.fr/definition/erreur
Universalis https://www.universalis.fr/dictionnaire/erreur/
ERROR, ORIS, m
2 siècle avant J.C.PLAUTUS (Plaute)
ignorance n. f : (incertitude), fait de ne pas savoir, état de celui qui ne sait pas voir: ignorance
incertitude n. f : (indécision, ignorance), caractère de ce qui est incertain voir: incertitude
indécision n. f : (incertitude), caractère d'une personne indécise, indétermination voir: indécision
1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron)
aberration n. f : erreur de jugement voir: aberration
action d'errer çà et là voir: errer
errance n. f : action d'errer voir: errance
erreur n. f : action de se tromper voir: erreur
erreur n. f : ce qui est inexact par rapport au réel, ou à une norme voir: erreur
méprise n. f : erreur de quelqu'un qui se méprend voir: méprise
1 siècle avant J.C.OVIDIUS NASO (Ovide)
faute n. f : erreur voir: faute
Sans auteur précis
se détromper voir: détromper, se
1 siècle avant J.C.CICERO (Cicéron)
tromperie n. f : (action d'induire en erreur), action de tromper voir: tromperie
induire quelqu'un en erreur voir: induire
http://www.dicolatin.com/XY/LAK/0/ERROR/index.htm
Quelques synonymes;
aberration, ânerie, anomalie, aveuglement, baudruche, bavure, bêtise, bévue, blague, bogue, boulette, bourde,
bourdon, brioche, confusion, contresens, coquille, cuir, défaut, dérèglement, déviation, distraction, doublon, duperie, écart,
égarement, entorse, errance, erratum, errements, étourderie, extravagance, faiblesse, fausse apparence, fausseté, faute, faux, faux pas, folie, fourvoiement, fredaine, fumée, gaffe, hérésie, illusion, impair, inadvertance, incartade,
inexactitude, infidélité, injustice, irrégularité, lapsus, maladresse, maldonne, malentendu, manquement, mastic, mécompte, mégarde,
mensonge, méprise, mésinterprétation, néant, non-sens, paralogisme, peccadille, pérégrination, préjugé, quiproquo, songe, sophisme, ténèbres,
vanité, vice de raisonnement
Quelques citations:
https://www.evolution-101.com/pensees-sur-les-erreurs/
Acte de l'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement. REALITE ?
Perception : c'est l'esprit qui nous trompe sur nos sens:
https://www.science-et-vie.com/cerveau-et-intelligence/perception-c-est-l-esprit-qui-nous-trompe-sur-nos-sens-50557
Acte de se tromper, d'adopter ou d'exposer une opinion non conforme à la vérité, de tenir pour vrai ce qui est faux
En Anglais, on peut trouver mistake qui peut être interprété par mal prendre, ou mauvaise prise; miss take.
En effet, lors des prises lors des tournages, enregistrements, ou en entraînements lors d'actions ... ce sont des prises sur le moment, et celles-ci sont répétées jusqu'à ce le rendu soit satisfaisant, "parfait".
Ce qui évidemment ne peut pas être fait dans une action au présent, car l'erreur voire l'échec, est derrière toute action réussie; c'est sa face cachée. De même qu'il aura fallu de nombreux échecs avant de réussir nos actions que nous maîtrisons quotidiennement.
La vie est un long défilement d'actions dans le temps. Plus il y a d'actions plus il y a risque de loupés donc échecs.
Plus celles-ci requièrent une certaine maîtrise, expérience, plus la probabilité d'échec d'une de ces actions augmente.
L'erreur étant du jugement, l'échec donc du physique, de l'action.
D'ailleurs de nombreux échecs et erreurs ont apporté leurs lots de découvertes qui ont fait progresser les connaissances.
Mais dans un sens, ce sont des échecs.
L'échec donc n'est nullement à prendre au sens négatif, mais à regarder comme un cheminement.
Toute réussite se construit sur des échecs: l'enfant qui échoue des milliers de fois avant de marcher, de parler,...
Ce n'est que l'apprentissage qui se construit normalement.
L'échec est donc indissociable de l'apprentissage.
L'erreur serait de croire que l'échec n'est pas une une erreur ou un loupé dans l'action, que l'échec serait plus grave que l'erreur.
L'échec est un loupé et lorsque je loupe une note, c'est donc un échec. Puisqu'il y avait un but pour mon action, et l'action a échouée. Mais encore une fois, il faut entendre sans jugement de valeur. Ni négatif ni positif, juste un fait qui indique un apprentissage en cours.
L'échec étant indissociable de l'apprentissage voire même du Faire, puisque nous ne sommes pas infaillibles.
L'erreur aussi est indissociable de l'apprentissage. ( Déjà parce que de nombreuses erreurs ne sont que des échecs).
L'erreur, est comme un chemin que l'on prend sans l'avoir pris avant.
L'inconnu ne pouvant être connu, cela se modifie au fur et à mesure de ses propres connaissances et expériences.
Quant à la faute, celle-ci est souvent cachée derrière toutes erreurs et échecs.
Elle est la racine.
Là aussi, il faut l'entendre sans connotation morale, ni religieuse, ... mais juste en faits.
Chacun vivant pour soi à priori, le diagnostic causal est très important pour une démarche de progression de développement personnel dans tous les sens, dans toutes les disciplines et dans tous les domaines.
Il s'agit en l'admettant (la faute), de prendre conscience.
Ceci dit, cela est déjà assez dur pour un "adulte", donc plus difficile pour un enfant.
La faute viendrait du manque de volonté.
Et là, il faut bien comprendre quel est le problème et de quoi on parle.
La volonté, nous l'avons tous pour faire ce qui nous plaît.
Donc, si j'ai un manque de volonté, soit je suis en dépréssion, soit je n'aime pas plus que ça.
Si je n'aime pas plus que ça, est-ce parce que je suis obligé d'en passer par là pour faire ce que j'aime ?
Ou bien, je me mens et je n'en ai pas plus envie que ça.
Et c'est la qu'intervient la faute de l'enseignant/enseignement.
Une faute par manque de volonté peut aussi être due à un manque de motivation.
Si pas motivé, pas envie. Pas de moteur/pas de vie.
Donc la faute aussi peut être un outil pédagogique avec lequel travailler.
Ainsi vient la complexité d'obtenir des erreurs/ échecs/faute, l'outil pédaogique.
Plus bas, on verra que l' "erreur" peut être un outil pédagogique, mais suivant les différentes pédagogies, l'erreur (échec) en tant qu'outil pédagogique, sera plus ou moins utilisé, voire pas du tout.
º Le modèle transmissif :
Dans ce modèle, l'erreur devient une statistique pour évaluer.
On considère que l'élève qui a une mauvaise note due à ses erreurs, n'a pas appris sa leçon ou l'a mal comprise.
Aucune remise en question de la part de l'enseignant-e.
Alors que trois hypothèses peuvent cohabiter:
Soit l'élève n'a pas appris > faute ? de l'élève > Pourquoi ? Récurrence ?
Si faute externe pas de faute
Si faute personnelle > faute = outil pédagogique.
Soit l'élève a appris, mais ne sait pas reproduire, manque de compréhension > faute partagée
-Est-ce que l'élève a demandé de se faire expliquer ? Oui > faute de l'enseignant > outil pédagogique > remise en question de l'enseignement basé sur les théories de l'apprentissage.
-L'élève n'a pas demandé > Pourquoi ?
Pas de temps pour demander ?
Par timidité ?
Etc, ...
Les différentes causes seront autant d'outils pédagogiques.
Soit l'élève a appris, a compris, mais ne peut reproduire en état de stress > faute de l'enseignement qui ne prend pas en compte les états émotionnels, donc manque d'outiller les élèves pour faire face à ces situatiuons qui leurs sont imposées.
º Le modèle béhavioriste :
- Le modèle béhavioriste est basé sur l'association « stimulus-réponse ». Son but est de viser un apprentissage sans erreur qui se réalise par des exercices, des répétitions et le renforcement des bonnes réponses.
Le béhaviorisme propose un transfert sur l'homme à partir du conditionnement animal. L'enfant (ou l'apprenant), comme l'animal, apprend par la décomposition de la difficulté en étapes élémentaires. Il est ensuite récompensé plutôt que sanctionné. Ce modèle pédagogique contourne donc les erreurs afin de les éviter.
La principale limite du béhaviorisme est qu'il ne favorise pas l'autonomie intellectuelle de l'apprenant. Le découpage des tâches et la réduction d'un apprentissage complexe en une succession d'apprentissages plus simples peut empêcher l'élève d'atteindre l'apprentissage complexe visé initialement.
Cela dit, c'est la méthode la plus employée pour les mouvements réflexes, que ce soit dans le sport jusque dans l'apprentissage de la musique.
La répétition de gestes ou passages techniques qui posent problème, jusqu'à ce que ces même gestes soient acquis par réflexes conditionnés.
La même approche serait ainsi adoptée pour la gestion du stress qui est aussi une discipline des comportementalistes.
Il ne faut pas oublier que l'être humain est aussi un animal, certes évolué, mais reste un animal.
La gestion du stress par paliers est un outil à ne pas sous estimer.
On estime que la personne exposée à un stress et qui prend plaisir (dépassement de soi, plaisir, ...) aura un flow ( état transcendant positif), ce flow est la récompense.
Et donc il yaura demande croissante par la personne exposée, a retrouver cet état de transcendance.
Le tout est d'exposer l'apprenant à des doses homépathiques afin qu'il puisse faire face en ayant un flow et prenne confiance en lui tout au long du processus de gestion du stress.
La mauvaise gestion de ce cycle peut avoir l'effet inverse et se retrouver face à un refus de la personne à faire face à des situatiuons de trop grande émotivité.(ce qui n'est pas un indice de difficulté objectivé, mais un ressenti)
C'est pour cela que toutes les pédagogies sont complémentaires, car elles n'abordent pas les mêmes problématiques de l'apprentissage.
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme
º Le modèle constructiviste :
METHODE ALEXANDER
Cette methode travaille la position des musiciens et chanteurs, et toutes les personnes désireuses de se tenir correctement.
Elle est basée sur l’erreur.comment positionner les cervicales, le dos , le bassin, la manière de marcher,de ne pas s’ancrer dans le sol... le sol doit venir à notre rencontre , et pas l’inverse .ALEXANDER était comédien, aphone,les medecins ne pouvant rien pour lui, il a construit une méthode, par la posture,la souplesse et l’écoute de son corps.Si l’on n’accepte pas l’erreur, sa propre erreur, l’on ne peut pas faire sa méthode . il refusait les gens qui ne se remettent pas en question .il existe des cours individuels et collectifs .
C’est une technique qui voit l’individu dans sa globalité :physique, intellectuelle,psychique et spirituelle .
La personne est active dans sa guérison;elle rétablit elle-même
Son équilibre postural .
Aristote :” l’homme est le seul être, qui ,dans sa perfection,ait
La tête en rapport avec l’axe du monde “
L’erreur , mal de dos , maux de tête,problemes musculaires
Trahissent un manquement, une relation cassée entre le physique , le mental et l’émotionnel .
Alexander part de la mauvaise position, tête rentrée dans les épaules,épaules contractées, mal de dos...
Comment ? il fait sentir la notion juste... tête , cou , dos ...
Pourquoi ? la personne est un être global
Nouvelle position : c’est la relation entre la pensée ,ce qu’il ressent et son corps .
Comment ? il remet tête , cou , dos dans leur axe pour retrouver des sensations justes , confortables .
Pourquoi ?pour obtimiser une bonne utilisation de son corps .
Ce n ‘est pas un résultat immédiat ,mais un cheminement émotions /corps .
Comment ? par une prise de conscience de ses erreurs en les rectifiant soi-même;
LES PEDAGOGIES NOUVELLES
Si l’on peut résumer la pedagogie MONTESSORI à des slogans,
Ce serait par exemple :
“aides moi à faire seul “
“chacun à son rythme”
“s’adapter à un monde toujours en mouvement”
“la bienveillance entre les élèves”
“l’entraide dans un travail de groupe silencieux et concentré “
“la répétition d’une erreur, jusqu’à ce que l’élève trouve , seul , la solution .”
Avant d’enseigner quelque chose ,il faut connaitre le développement de l’enfant, son ressenti et la manière dont il reçoit les signaux et stimuli
LA PEDAGOGIE FREINET
En quoi peut on être acteur de son apprentissage ?
Un tatonnement expérimental,un rythme d’apprentissage qui convient à un âge donné de l’enfant .des projets de groupes sont mis en place;une boite à idées est à disposition des enfants .
LES DIFFERENCES ENTRE FREINET ET MONTESSORI ?
La méthode montessori est très concrète. Elle construit le savoir à travaers le jeu , à chaque âge idéal de l’enfant . “ L’esprit absorbant “ tient compte de la répétition de l’erreur jusqu’à la réussite . de la naissance à l’âge de 6 ans .
L’enfant passe du concrêt à l’abstrait naturellement, comme une évidence .
Freinet concidère que le travail est naturel à l’enfant . il est capable de construire un plan de travail personnel .
Maria MOnTESSORI est connue jusqu’en Inde,où elle a vécu en exil.elle est décédée en 1960.
º ANALYSE DE L'ERREUR :
- L'erreur est dès les premiers pas à l'école, présente. Bons et mauvais élèves la vivent comme quelque chose qu'il vaut mieux éviter. Les programmes scolaires sont balisés pour que les élèves suivent le chemin, duquel il est mal vu, voire inconcevable de s'écarter. Le « syndrome de l'encre rouge » décrit par Jean-Pierre Astolfi (1943-2009 professeur en sciences de l'éducation) montre bien qu'une erreur est immédiatement soulignée, indiquée ou biffée, lui enlevant de cette façon toute éventuelle possibilité didactique. Ce syndrome est lié à la propre identité professionnelle de l'enseignant et semble se perpétuer au fil des décennies. On peut noter également que le constat de l'erreur chez les élèves est la preuve pour les enseignants de leur inefficacité à transmettre, apprendre ou expliquer. Certains parmi eux peuvent même se sentir dévalués et blessés dans leur orgueil devant des erreurs répétées...
-La notion d’erreur a été peu étudiée en dehors de la philosophie, de la psychologie et de la psychanalyse.
- Avant les années 80, les interprétations des erreurs situaient celles-ci hors du processus d'apprentissage. Depuis, on les considère comme un élément du processus didactique, c'est-à-dire comme une information dont il faut élucider les composants et les origines pour construire une connaissance correcte.
- Il existe un document officiel du ministère de l'éducation nationale qui s'appelle : « Les cycles à l'école primaire » qui précise que « l'erreur est un outil privilégié du maître pour recenser les lacunes et les faiblesses, pour explorer les démarches d'apprentissage, pour élaborer et mettre en œuvre des réponses appropriées ».
ou encore : « L'erreur est considérée comme une étape de l'apprentissage, nécessaire et source d'enseignement pour tous ».
º QUELQUES CONSTATATIONS :
- Le principe de l'erreur est admis partout, sauf à l'école. Dans tous les domaines, Même sportifs et artistiques, on utilise ses faux pas pour progresser alors qu'à l'école l'erreur est synonyme de faute, de raté, de dysfonctionnement dans l'apprentissage (y compris à l'université).
- Une succession d'erreurs peut amener un élève à ne plus apprendre, se décourager et perdre la confiance en soi.
- L'erreur est une expérience négative qui est souvent sévèrement sanctionnée. Pourtant, on peut la considérer comme une trace de l'activité cognitive de l'élève, c'est-à-dire de la façon dont il a réfléchi, raisonné, compris... S'appuyer sur l'analyse des erreurs des élèves pour proposer des situations d'apprentissage pertinentes peut-être une bonne méthode pour les enseignants, une bonne façon d'envisager le statut de l'erreur de manière positive.
º QUELQUES REMÈDES :
- Analyser sur quels concepts on veut s'appuyer et de quel matériel on a besoin pour réussir l'exercice ou l'activité.
- Considérer l'analyse de la consigne comme un temps important.
- Identifier les mots importants de la consigne, la reformuler...
- Traduire les consignes sous forme d'un texte narratif détaillant ce qu'on doit faire, étape par étape, et vérifier au cours de la tâche qu'on suit bien la procédure décrite.
- Dialoguer avec l'élève sur ce qu'il comprend des objectifs et de ses difficultés éventuelles.
- Lui apprendre à réfléchir avant d'agir, à ne pas se lancer trop vite dans l'activité.
- Lui apprendre à chercher de l'aide quand il en ressent le besoin,
- Apprendre à l'élève à accepter de se tromper et de ne pas savoir.
- Considérer les erreurs des élèves comme des outils pour enseigner et apprendre.
- Analyser les erreurs pour y répondre de façon appropriée.
- S'assurer de la compréhension des consignes et les adapter si besoin.
- Apprendre aux élèves à s'auto-évaluer.
- Valoriser les élèves et souligner leurs progrès.
º L'ERREUR EN MUSIQUE :
- La fausse note, en tant qu’erreur de composition ou d’interprétation doit-elle et peut-elle s’appliquer au modernisme (voir définitition plus bas) auquel il fut souvent reproché de briser les règles de la tonalité et de l’harmonie ? Ce que la tradition définit comme une fausse note, une erreur, peut donc s’entendre comme la possibilité de faire évoluer les règles d’une discipline ainsi que les normes et les critères de jugement chez le créateur, l’interprète, l’auditeur et le spécialiste.
(Essais, revue interdisciplinaire d’Humanités, est éditée par l’école doctorale Montaigne-Humanités. Chaque numéro est publié sous format électronique et papier. Site et numéros téléchargeables : http://www.u-bordeaux-montaigne.fr/fr/recherche/ecole_doctorale/la-revue...)
º LE MODERNISME:
-Musique classique de la première moitié du XX º siècle dont les principes sont la rupture avec la tradition , l'innovation permanente et la réinterprétation des aspects harmoniques, mélodiques, sonores et rythmiques de la musique.
-Quelques compositeurs célèbres du modernisme: Debussy, Stravinski, Shönberg, Ravel, Richard Strauss, Sibelius...
- Extrait à écouter: “Quatuor à cordes nº2 op.10 – 2ème mouvement (1908) de Shönberg à 6 minutes 58 secondes https://www.youtube.com/watch?v=3AnZc3SKdKc
º DANS L'ÉDUCATION MUSICALE :
À la fin du 20ème siècle apparaît « l'éducation nouvelle ». C'est un courant qui met en valeur les caractéristiques individuelles de l'élève et qui remet en question les pratiques purement transmissives de l'époque (voir le modèle transmissif).
Dans le domaine de la musique on assiste, dans les années 80's, à l'institutionnalisation progressive de l'enseignement des pratiques musicales contemporaines qui permet de sortir de la pédagogie traditionnelle (dite transmissive).
Avec l'enseignement du Jazz dans les écoles de musique, à la fin des années 70's, on s'éloigne déjà sensiblement de la pédagogie transmissive. Et, avec les départements d'enseignement de musiques actuelles, crées à fin des années 90's, on va encore plus loin en proposant un enseignement qui rompt avec l'apprentissage scolaire de la musique avec plus de part à l'improvisation.
º Une typologie des erreurs – Par Jean-Pierre Astolfi (professeur en sciences de l'éducation).
NATURE ou DIAGNOSTIC - MEDIATIONS ET REMEDIATIONS
1. Erreurs relevant de la rédaction et de la compréhension des consignes
- Analyse de la lisibilité des textes scolaires -Travail sur la compréhension, la sélection, la formulation de consignes
2.Erreurs résultant d'habitudes scolaires ou d'un mauvais décodage des attentes
Analyse du contrat et de la coutume didactiques en vigueur - Travail critique sur les attentes -
3. Erreurs témoignant des conceptions alternatives des élèves
Analyse des représentations et des obstacles sous-jacents à la notion étudiée -Travail d'écoute, de prise de conscience par les élèves et de débat scientifique au sein de la classe
4. Erreurs liées aux opérations intellectuelles impliquées
- Analyse des différences entre exercices d'apparence proche, mais qui mettent en jeu des compétences logico-mathématiques diverses - Sélection plus stricte des activités et analyse des erreurs dans ce cadre
5. Erreurs portant sur les démarches adoptées
- Analyse de la diversité des démarches «spontanées », à distance de la stratégie «canonique » attendue
- Travail sur différentes stratégies proposées pour favoriser les évolutions individuelles
6. Erreurs dues à une surcharge cognitive au cours de l'activité
- Analyse de la charge mentale de l'activité - Décomposition en sous-tâches d'ampleur cognitive appréhendable
7. Erreurs ayant leur origine dans une autre discipline
- Analyse des traits de structure communs et des traits de surface différentiels dans les deux disciplines
- Travail de recherche des éléments invariants entre les situations
8. Erreurs causées par la complexité propre du contenu
- Analyse didactique des noeuds de difficulté internes à la notion, insuffisamment analysés
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º En résumé :
L'erreur ne doit pas forcément rimer avec « terreur ». Elle nous permet d'évoluer, de prendre des chemins différents, de nous remettre en question et aussi d'apprendre par nous-même. Accepter ses erreurs, c'est ouvrir son esprit à un nouvel horizon de possibilités et de découvertes. Penser qu'une erreur est une erreur... est une erreur ! Elle peut au contraire devenir une alliée qui va nous guider vers des connaissances, et pourquoi pas des innovations, insoupçonnées.
Quand arrive l'heure de vos erreurs, accueillez-les avec bonheur. Elles ne comptent pas pour du beurre !
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LIENS VIDEOS
https://www.youtube.com/watch?v=mRBrOuexmnI
https://www.youtube.com/watch?v=--Vdb_Wqcd4
https://www.youtube.com/watch?v=2JY_nVC-1u4
La théorie de Béhaviorisme
https://slideplayer.fr/slide/3275571/
-LA VALORISATION DE L'ERREUR
https://www.youtube.com/watch?v=Oh4fxvpywcs
-Les vertus de l'échec par le philosophe Charles Pépin, Il enseigne la philosophie à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur et à l'Institut d'études politiques de Paris.
https://www.youtube.com/watch?v=7fsaKT2MNsw
-Conférence sur le statut de l'erreur d'Olivier Houdé
https://www.youtube.com/watch?v=f2lCgiSNFRg
-L'erreur et la faute
https://www.youtube.com/watch?v=yWkpflr4Ers&t=2708s
Le cerveau limite-t-il la perception de la réalité ? | Sophie Lavault | TEDxUTTroyes
https://www.youtube.com/watch?v=bjnxzMNwlZ8
Compétition: l’apprentissage de l’échec
https://www.psychologiesport.fr/apprentissage-echec/
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LIENS WEB
Universités d'Été 2017 - Idriss Aberkane
https://www.youtube.com/watch?v=6x8lQExB9PQ
EPS Théoriser l’erreur : c’est pratique !
https://www.pedagogie.ac-nantes.fr/medias/fichier/enov8p2barranger_1422723364526.pdf
Les Courants Pédagogiques
https://www.mindmeister.com/maps/public_map_shell/489567790/les-courants-pedagogiques%C2%A0
Les 6 causes de l'erreur
https://www.youtube.com/watch?v=lBlXw4_OYvU
Propos de pédagogie - Psychologie de l'enfant et histoire de l'éducation
http://proposdepedagogie.eklablog.com/
LE STATUT DE L’ERREUR DANS L’APPRENTISSAGE
http://www.ac-grenoble.fr/circo/IMG/le_statut_de_l_erreur_dans_l_apprentissage.pdf
L’erreur en pédagogie
http://www.ecolechangerdecap.net/IMG/pdf/dossier_erreur.pdf
Les plus grandes erreurs scientifiques - Matière et Révolution
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article4866
Mémoires et apprentissages en plongée
http://codep01.ffessm.fr/IMG/pdf/memoire_instructeur_regional_-_chantal.pdf
-Eviter de faire des erreurs, c’est comme ne pas respirer : impossible !
http://www.cultivezvostalents.fr/management-leadership/erreur-indispensable/
LES MODÈLES PÉDAGOGIQUES
-http://www.csrdn.qc.ca/discas/Apprentissage/activiteApprentissage.html
-DEVELOPING AN EXPLICIT APPROACH TO ERROR MANAGEMENT IN INSTRUMENTAL MUSIC EDUCATION
http://www.artsandhumanities.org/developing-an-explicit-approach-to-erro...
-L'évolution des théories de l'apprentissage
à l'ère du numérique
https://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1502b.htm
Pour une approche ergonomique de l'activité enseignantePDF
de R Amigues
http://www.recherches.philippeclauzard.com/Pour%20une%20approche%20ergonomique%20de%20l%E2%80%99activit%C3%A9.pdf
Philippe Clauzard – MCF université de La Réunion/ESPE-2017
https://icare.univ-reunion.fr/equipe/chercheurs-statutaires/philippe-clauzard
Des élèves français inhibés par la peur de se tromper
https://www.la-croix.com/Actualite/France/Des-eleves-francais-inhibes-par-la-peur-de-se-tromper-_NG_-2010-07-21-603906
« Erreur et apprentissage » - tousalecole.fr
Éducation.Gouv.frfrançais
André Giordan - Dossier thématique : « L'erreur en pédagogie/école changer de cap » (site internet)
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WIKI Bibli
John Dewey 1859-1952
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Dewey
Célestin Freinet 1896-1966
https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Freinet
Edward Thorndike 1874-1949
https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndike
Karl Popper
https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper
Burrhus Frederic Skinner 1904-1990
https://fr.wikipedia.org/wiki/Burrhus_Frederic_Skinner
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Bibliographie raisonnée
- « L'erreur, un outil pour enseigner » (ESF éditeur 1997)
de Jean-Pierre Astolfi
Broché : 117 pages
Editeur : ESF Editeur (16 janvier 2014)
ISBN-10 : 2710125978
ISBN-13 : 978-2710125976
rLa façon de considérer l'erreur dans l'apprentissage a beaucoup évolué ces dernières années. On est globalement passé d'une conception négative donnant lieu à sanction à une autre, où les erreurs se présentent plutôt comme indices pour comprendre le processus d'apprentissage et comme témoins pour repérer les difficultés des élèves. Sans nier qu'existent des erreurs liées à l'inattention ou au désintérêt, l'auteur montre avec précision qu'il est possible de s'appuyer sur les erreurs commises pour renouveler l'analyse de ce qui se joue dans la classe et pour mieux fonder l'intervention pédagogique. Ainsi identifie-t-il, en s'appuyant sur de nombreux exemples, huit types d'erreurs pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Mettre l'erreur au coeur des apprentissages dépasse largement la sphère technico-didactique pour questionner le sens des activités scolaires. Cela peut être angoissant pour les enseignants mais n'est peut-être pas si étranger qu'il y paraît à la question de la violence à l'école.Biographie de l'auteurJean-Pierre Astolfi est professeur de sciences de l'éducation à l'université de Rouen. Dans le cadre de l'Institut national de recherche pédagogique (INRP), il a conduit des recherches en didactique des sciences, et est /'auteur de nombreuses publications. Ses travaux se centrent sur les conditions à réunir pour que les apprentissages scolaires aboutissent à une maîtrise effective des savoirs par les élèves.
Enseigner avec les erreurs des élèves (Français) Broché – 22 août 201
de Jean-Michel Zakhartchouk
• Broché : 224 pages
• Editeur : ESF Editeur (22 août 2019)
• ISBN-10 : 2710139200
• ISBN-13 : 978-2710139201
Indissociable de l'acte d'apprentissage, l'erreur fait partie du quotidien des enseignants comme de leurs élèves. Elle est pourtant encore trop souvent mal perçue, voire sanctionnée. Faire travailler les élèves sur leurs erreurs, n'est-ce pas justement le meilleur levier pédagogique pour qu'ils les évitent demain et qu'ils apprennent de façon durable ? S'appuyant sur des situations pédagogiques concrètes, cet ouvrage donne des clés pour "faire avec" l'erreur, dans un sens résolument positif, et pour l'utiliser comme un matériau collectif dans la construction du savoir. Les très nombreux témoignages d'acteurs sur leurs pratiques de classe montrent que l'erreur s'inscrit au coeur de la dynamique d'enseignement.
Le traitement des erreurs en situation contextualisée: Approches didactique, pédagogique et en formation professionnelle
de Karine François
• Broché : 224 pages
• Editeur : Editions L'Harmattan (15 avril 2017)
• ISBN-10 : 234311719
• ISBN-13 : 978-2343117195
Les erreurs des élèves, en situation contextualisée de classe, sont perçues comme des artefacts par les enseignants stagiaires. Observations et entretiens ont révélé des difficultés à conceptualiser et à traiter les erreurs des élèves. Il est proposé, à partir de ces constats, d'engager une réflexion pour développer, lors de la formation, l'apprentissage expérientiel. L'erreur est objet d'apprentissage pour les enseignants stagiaires accompagnés par les formateurs.
L'erreur à l'école: Petite didactique de l'erreur scolaire
de Emmanuelle Auriac
• Broché : 239 pages
• Editeur : Editions L'Harmattan (1 février 2006)
• ISBN-10 : 2296000703
• ISBN-13 : 978-2296000704
Le statut de l'erreur à l'école est à la fois surprenant et équivoque. Surprenant parce que l'apparition de l'erreur dans la réponse de l'élève déroute toujours un peu l'enseignant en même temps qu'elle remet en cause sa responsabilité. Equivoque parce que l'erreur marque à la fois l'apprentissage qui se construit et l'apprentissage qui faillit. Cet ouvrage propose aux enseignants de découvrir pas
à pas, maintes facettes de l'erreur depuis l'action quotidienne jusqu'à l'acte complexe d'apprendre.
L'erreur est humaine. Aux frontières de la rationalité
de Vincent Berthet
• Broché : 200 pages
• Editeur : Cnrs (20 septembre 2018)
• ISBN-10 : 2271120586
• ISBN-13 : 978-2271120588
Cela est contre-intuitif, mais souvent nous ne pensons et n'agissons pas de façon rationnelle. Par exemple, après les attaques du World Trade Center, beaucoup d'entre nous ont eu peur de prendre l'avion et ont privilégié les déplacements en voiture lorsqu'ils étaient possibles. Pourtant la probabilité de mourir en avion est très inférieure à celle de mourir en voiture. Cela est contre-intuitif, mais souvent nous ne pensons et n'agissons pas de façon rationnelle. Par exemple, après les attaques du World Trade Center, beaucoup d'entre nous ont eu peur de prendre l'avion et ont privilégié les déplacements en voiture lorsqu'ils étaient possibles. Pourtant la probabilité de mourir en avion est très inférieure à celle de mourir en voiture. Pourquoi avons-nous tendance à accorder plus de poids aux informations qui confirment nos croyances qu'à celles qui les infirment ? Pourquoi les narrations construites par notre cerveau peuvent être parfaitement cohérentes et néanmoins totalement erronées ? Bref, pourquoi sommes-nous biaisés ? Comprendre et savoir remédier aux biais cognitifs est fondamental car leurs conséquences tant au niveau individuel qu'au niveau collectif sont loin d'être anodines. Maniement des probabilités, compréhension du hasard, prise de décision : dans chacun de ces domaines, l'influence des biais cognitifs est majeure. En s'appuyant sur de nombreux exemples de notre quotidien et dans un style très vivant, Vincent Berthet met en lumière notre rationalité limitée. Et montre comment certains acteurs en tirent parfois profit. Une plongée au coeur de notre irrationalité.
Panser l'erreur à l'école: De l'erreur au dysfonctionnement
de Yves Reeuter
• Broché : 158 pages
• Editeur : Septentrion; Édition : 1 (18 novembre 2013)
• ISBN-10 : 2757405934
• ISBN-13 : 978-2757405932
Le terme d'erreur est massivement présent dans les discours sur la dégradation de l'école et la baisse de niveau des élèves. Pourtant, à y regarder de près, cette notion s'avère particulièrement floue et les modes de traitement classiques, fort limités mais encore dominants, n'arrivent guère à éradiquer les problèmes. C'est à partir de ce constat que cet ouvrage s'est donné pour but de mieux comprendre ce que cette notion recouvrait ainsi que les raisons de la résistance des erreurs en milieu scolaire. Le concept de dysfonctionnement - articulant une variante et un jugement porté à son propos- a donc été construit permettant de mettre au jour les intérêts potentiels des difficultés des élèves. Les problèmes, appréhendés dans cette perspective, favorisent en effet une meilleure compréhension des démarches des élèves, des fonctionnements de l'enseignement ou encore de la complexité de certains contenus. Ils permettent, complémentairement, de mieux saisir les spécificités des disciplines de recherche qui s'en servent. Cette perspective offre encore comme avantage d'envisager les interventions d'une manière différente en ouvrant la palette des stratégies possibles.
Biographie de l'auteurAprès avoir enseigné dans le secondaire et en Ecole Normale, Yves Reuter est devenu professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Lille 3 et a fondé l'équipe Théodile. Spécialiste de didactique du français, il est l'auteur de nombreux articles ou ouvrages sur l'enseignement et les apprentissages de l'écrit, de la lecture ou de l'écriture ainsi que sur les concepts des didactiques. Il travaille depuis près de trente ans sur la notion d'erreur.
Learning from Our Mistakes: Reinterpretation of Twentieth-century Educational Theory (Contributions to the Study of Education) Hardcover – 7 Nov 1984
by Henry J. Perkinson (Author)
Hardcover: 226 pages
Publisher: Praeger (7 Nov. 1984)
ISBN-10: 0313242399
ISBN-13: 978-0313242397Learning From Our Mistakes would be an important addition to academic libraries that support graduate and undergraduate programs in education, psychology, and developmental psychology. Perkinson's analysis challenges the validity of induction as the way human beings learn, building a case instead for the trial-and-error approach.... Throughout the book--from the opening chapter, which traces the epistemological history of education, to the last chapter, which describes Perkinson's proposed theory--[students of educational philosophy will find] themselves challenged by Perkinson's refreshing views. The selected bibliography and the index are appropriate. Levels: upper-division undergraduate and graduate.
The Possibilities of Error: An Approach to Education. Paperback – 1971
by Henry J. Perkinson
Publisher: David McKay (1971)
ISBN-10: 0679301674
ISBN-13: 978-0679301677
Conjectures et réfutations
Karl R. Popper
ISBN: 978-2-228-90058-4
EAN: 9782228900584
Parution: janvier, 2006
612 pages
Comment la connaissance scientifique progresse-t-elle ? Grâce à l'erreur. Des conjectures sont tout d'abord forméess : on devine, on essaie des solutions. Puis ces conjectures sont soumises à la critique, c'est-à -dire à des tentatives de réfutation : on les teste. Dès qu'une théoorie est réfutée, un progrès a été accompli, qui nous rapproche de la vérité. Mais pourrons-nous jamais atteindre celle-ci ? Conjectures et réfutations contient l'essentiel de la philosophie de Karl R. Popper (1902-1994) et prolonge, en la complétant par de nouveaux développements, sa célèbre Logique de la découverte scientifique.
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