Photo de "L'arbre des petits papiers”. Il regroupe tous les mots écrits en début de séance en bas, et ceux des fins de séances en haut des branches, symbole de la progression de comment on se sent au fur et à mesure de l’action. Il a été initié par les patients et reste affiché à ce jour dans la structure.

Changer le regard qu’on porte sur soi et les autres. Un dispositif de création collective dans un service psychiatrique.

Étudiantes en deuxième année au CEFEDEM, nous avons mené une action de médiation dans un service de soin psychiatrique. Nous avons tenté de retracer la chronologie de la création de ce projet, de la rencontre de l’équipe soignante à celle des patients. Bien que l’objet de cette rencontre soit la musique, nous nous sommes interrogées tout au long de ces deux mois du positionnement à avoir, être artiste-médiateur, où doit-on se mettre ? C’est bien cette question qui nous a mises en mouvement et qui nourrit encore nos réflexions aujourd’hui. 

Penser l'émancipation artistique à travers une création expérimentale participative au sein de l'hôpital psychiatrique Le Vinatier

Nous tenons à remercier particulièrement Coline Rogé et Sylvain Riou, responsables de la Ferme du Vinatier, qui ont toujours été là pour nous rassureret ont fait preuve de beaucoup de bienveillance à notre égard ainsi que de bon conseil lors de nos rencontres.
Merci à tous nos participants pour leur implication et leur enthousiasme. 

Un grand merci également à Philippe Genêt et Noemi Lefebvre pour leur écoute et leur accompagnement dans la préparation et la réflexion de bilan de ce projet.

La musique adoucit les maux Ou l’impact de la musique dans le milieu du soin

La musique permet-elle de communiquer, de s’exprimer ? Que se passe-t-il entre le moment où l’on entend de la musique et le moment où l’on réagit émotionnellement à celle-ci ? 
On dit souvent que la musique adoucit les mœurs. Au long de mon parcours à l’hôpital, je me suis fait une autre idée de cette citation. La musique adoucit les maux. Pourquoi ? comment ? Je ne sais pas. Mais, ce qui est sûr, c’est qu’elle apporte le plus souvent quelque chose de positif pour les enfants que je rencontre. Leurs sourires en témoignent autant que leurs retours.